L'ouverture internationale est une des priorités du projet d'établissement de l'Université de Strasbourg (UdS). Inscrite dans le contrat quadriennal, cette volonté s'est notamment traduite par la création, en janvier 2009, de la Direction des relations internationales (DRI).
Cependant, l'ancien organigramme, qui distinguait gestion de la mobilité et développement international, ne reflétait pas les ambitions de l'université en matière de relations internationales. Depuis le début du mois de janvier, la DRI a adopté une nouvelle organisation interne et est regroupée dans les locaux situés au 3e étage du bâtiment 5 du Patio. Roya Naddaf, la directrice du service, nous explique ce changement et les objectifs de la DRI.
Découpée jusqu'ici en trois départements, la DRI a choisi, depuis le début du mois, une organisation politique des relations internationales en zones géographiques. Pouvez-vous nous expliquer ce choix?
L'ambition internationale de l'UdS favorise le développement de coopérations dans des grands domaines géographiques en Europe et hors Europe (partenariats franco-allemands et transfrontaliers, pays européens voisins de l'est et du sud, pays de la francophonie, des pays d'Amérique du Nord hors Québec, raccroché à la francophonie et d'Asie). L'équipe politique de la vice-présidente aux relations internationales est composée de sept chargés de mission pour chacune de ces zones (cf. l'article sur les comités stratégiques).
En organisant l'organigramme autour des départements Europe et hors-Europe, nous avons souhaité rendre nos missions plus lisibles et mettre en adéquation l'organisation administrative avec cette répartition politique. Tout projet de coopération est ainsi soumis à l'avis de l'équipe politique, avant d'être soutenu par le service administratif, ce qui permet de concrétiser l'engagement politique dans une ouverture raisonnée au monde.
Le nouvel organigramme rapproche le développement des accords de coopération internationaux de la gestion de la mobilité. Pouvez-vous nous préciser pourquoi ?
L'accord de coopération établit un cadre juridique. S'il prévoit des échanges, il constitue la feuille de route de cette mobilité. Il nous a semblé intéressant d'établir un lien plus étroit entre les personnes qui travaillent sur le contenu des conventions et leurs collègues qui assurent leur mise en œuvre. Cette proximité devrait nous assurer une meilleure connaissance de nos partenaires et nous permettre de repérer les points à négocier lors des renouvellements ou des signatures de conventions.
Autre nouveauté de cet organigramme : une structure d'aide au montage des projets. À quoi sert-elle?
Cette structure transversale soutient les composantes dans le montage de leurs projets d'éducation et de formation internationaux. Elle informe sur les différents programmes de financements et favorise l'aboutissement de ces projets (cf. L'Actu n°33).
Cette réorganisation change-t-elle les objectifs et les missions de la Direction des relations internationales ?
Il y a un an, avec l'ensemble des collègues du service, nous avons entrepris une réflexion autour de nos missions et placé l'attractivité au centre de notre action. Pour être attractif, nous devons renforcer la mobilité (en particulier sur le plan qualitatif), acquérir une meilleure connaissance des partenaires et améliorer la coopération avec les interlocuteurs internes. Ce sont ces objectifs qui structurent les missions de la Direction des relations internationales.
Pour 2011, notre préoccupation principale est d'améliorer la qualité de l'accueil des étudiants étrangers. Nous voulons les aider d'avantage à s'installer et à s'intégrer rapidement. La Maison universitaire France-Japon (MUFJ) est une référence en la matière.
En 2009/2010, plus de 50 enseignants de l'université ont bénéficié d'une mobilité internationale. En quoi ces mobilités sont-elles importantes pour l'internationalisation de l'UdS ?
Ces missions ont été de différentes natures. Elles ont pu consolider ou restructurer un partenariat, ouvrir la voie à la mise en place de co-diplômations, ou encore prendre la forme d'aide au montage de nouvelles filières. Toutes ces actions participent activement à l'internationalisation et au rayonnement de l'université.
Comment comptez-vous renforcer la mobilité étudiante?
Nous voulons rendre les possibilités de mobilité internationale plus lisibles. À titre d'exemple, nous souhaitons promouvoir davantage les opportunités offertes par Eucor. Ce réseau transfrontalier est un formidable espace de coopération universitaire qui draine près 100 000 étudiants mais qui est encore trop méconnu. Grâce à Eucor, les étudiants peuvent se créer un parcours sur-mesure en suivant les enseignements dispensés par les quatre autres universités du réseau. Cette mobilité, il est vrai, est rendue difficile par le coût que représentent les déplacements d'une université à l'autre. Pour réduire ce frein, nous avons choisi d'allouer une bourse de 100 euros par mois aux étudiants de l'Université de Strasbourg qui effectueront une mobilité d'études dans le cadre d'Eucor.
Nous avons également prévu une enveloppe de bourses Université de Strasbourg de 150 euros par mois pour promouvoir les mobilités en direction de l'Australie, du Japon, des États-Unis et du Canada. Si ces destinations correspondent à des axes de développement prioritaires, il faut reconnaître que la mobilité vers ces pays éloignés représente un coût particulièrement important pour les étudiants.
La mobilité est de plus en plus prisée par les étudiants et les enseignants, mais vous souhaitez aussi encourager les administratifs à s'y intéresser, pourquoi?
Notre conviction, c'est que la mobilité administrative est une chance formidable. C'est une expérience culturelle, linguistique et professionnelle qui mérite d'être inscrite dans le plan de formation de l'établissement et d'être reconnue au titre du développement des compétences de chacun, quelque soit l'activité ou la fonction.
Propos recueillis par Floriane Andrey
Pour savoir qui sont désormais vos interlocuteurs et échanger autour de vos attentes en matière de relations internationales, la Direction des relations internationales invite l'ensemble des personnels administratifs à une rencontre le 24 janvier 2010 de 9 à 12 heures, en salle Alex Weill, 5e étage de la Faculté de droit, 1 place d'Athènes à Strasbourg.
Téléchargez le calendrier des rendez-vous de la DRI
Rendre plus transparente la mise en œuvre des orientations stratégiques de l'établissement en matière de relations internationales, c'est l'objectif poursuivi par le dispositif de pilotage relations internationales.
Porté par la vice-présidente aux relations internationales, Anne Klebes-Pélissier, ce dispositif a été présenté lors du Conseil d'administration du 25 mai 2010.
Il a été lancé officiellement en novembre dernier, avec la tenue des premiers « comités par zone géographiques ». Les sept chargés de mission relations internationales (équipe politique de la vice-présidente aux relations internationales) de l'Université de Strasbourg ont en effet réuni les doyens, les directeurs de composantes, les correspondants relations internationales et les responsables administratifs afin de dessiner les lignes de forces des coopérations de demain.
Sur la base des résultats de ces comités stratégiques, l'Assemblée des relations internationales se veut le lieu de discussion et de débat des projets. Enfin, le Conseil des relations internationales constitue l'instance de décision politique.
Télécharger le dispositif de pilotage relations internationales complet
L'Agence universitaire de la francophonie lance les appels d'offres 2011 pour les mobilités régionales du bureau Europe de l'Ouest et Maghreb. Ces appels s'adressent aux enseignants et aux étudiants en dernière année de cycle (L3,M2).
Missions de coopération scientifique
Durée : de 7 à 14 jours
Dossier à rentrer au moins six semaine avant la mission. Téléchargez le dossier sur le site de l'AUF
Bourses de perfectionnement à la formation et à la recherche
Durée : de 1 à 4 mois
Dossier à rentrer au moins 8 semaines avant la mission. Téléchargez le dossier sur le site de l'AUF
Bourses de stage professionnel
Durée : de 1 à 3 mois en entreprise
Dossier à rentrer au moins 8 semaines avant le stage. Téléchargez le dossier sur le site de l'AUF
Le Bureau Océan indien lance un appel à candidatures pour des bourses de doctorat pour l'année universitaire 2011/2012.
Les mobilités de doctorat s'effectuent au sein du réseau des établissements membres de l'AUF. Elles conduisent les étudiants et/ou enseignants-chercheurs francophones à l'extérieur de leur pays et leur permettent de bénéficier d'une période de recherche de 3 mois, pour la préparation de leur thèse de doctorat. Ces mobilités doivent :
ATTENTION : les bourses ne peuvent en aucun cas être attribuées pour des mobilités entre deux universités du Nord (ex : entre La Réunion et le Canada, ou entre La Réunion et la Suisse...).
Dossier de candidature
Le dossier de candidature doit être complété et validé
Date limite de candidature
1er février 2011, minuit heure de Madagascar
Aucune candidature ne sera prise en compte passé ce délai de rigueur.
Les résultats de la sélection par la Commission régionale d'experts du Bureau Océan indien seront rendus publics via le site du Bureau régional.
Règlement
Règlement des bourses de doctorathttp://www.auf.org/IMG/pdf/BOI_Reglement_FR_2011-2012-1.pdf
Destiné à des étudiants âgés de 20 à 30 ans et d'un niveau minimum bac+2, le programme d'assistants Comenius permet de partir dans un pays de l'Union européenne pour une durée de 3 mois à 1 an, afin d'y enseigner le français langue étrangère ou leur discipline d'étude en français.
Chaque assistant doit effectuer 12 à 16 heures de travail par semaine au sein de l'établissement qui l'accueille. Ce temps peut-être consacré à l'enseignement, mais aussi au développement de projets éducatifs (échanges scolaires, ateliers créatifs, etc.).
Une indemnité mensuelle est versée à l'assistant, qui lui permet de vivre convenablement en Pologne, où le coût de la vie est relativement peu élevé.
Les établissements polonais ayant fait une demande d'assistant Comenius l'année dernière sont essentiellement situés dans des grandes villes polonaises ; la plupart possède une section bilingue francophone et développe un projet éducatif au sein duquel pourrait s'investir un assistant.
Les candidats au poste d'assistant pour l'année scolaire 2011/2012 doivent remplir un formulaire disponible sur le site de l'agence 2E2F et le renvoyer par voie postale avant le 31 janvier 2011.
Afin de les aider à trouver le collège ou le lycée polonais le plus en adéquation avec leur profil, un chargé de mission peut répondre à leurs demandes et les guider dans leur choix. Cliquez ici pour envoyer un courriel
Le Programme de coopération Canada-Union européenne en matière d'enseignement supérieur, de formation et de jeunesse offre un financement pour améliorer et augmenter :
Le présent appel cible deux domaines d'intervention : les Partenariats pour des échanges transatlantiques et les Partenariats pour des diplômes transatlantiques. Les demandes des partenariats de diplômes transatlantiques sont fortement encouragés.
Date limite : Votre demande doit porter le cachet de la poste du 31 mars 2011 au plus tard.
Validé par le comité de suivi du programme INTERREG IV, le projet Binational et dual : l'apprentissage transfrontalier dans les formations supérieures en Alsace et dans le Bade-Wurtemberg a démarré officiellement le 1er janvier 2011, avec le soutien financier de la Communauté européenne (fonds FEDER), de la Région Alsace et de la Duale Hochschule Baden-Württemberg.
L'apprentissage transfrontalier vise à permettre à des étudiants-apprentis inscrits dans un établissement d'enseignement supérieur en Alsace ou dans le Bade-Wurtemberg de réaliser, sous contrat d'apprentissage, la partie pratique de la formation dans une entreprise implantée dans la région frontalière du pays voisin (Allemagne ou France).
La Région a prévu, en partenariat avec la Duale Hochschule Baden-Württemberg, de conduire différentes actions de communication (présentation lors de salons, de rencontres, publication d'articles) qui permettront de promouvoir l'apprentissage transfrontalier auprès des lycéens/futurs étudiants, des étudiants, des entreprises et des centres de formation supérieure par alternance.
Pour en savoir plus.
La Commission européenne soutient toute une série d'activités internationales dans le domaine de l'éducation et de la formation. Ces activités constituent un aspect essentiel des politiques internationales de l'UE et ne cessent de prendre de l'importance.
L'UE s'est fixée quatre objectifs:
Les activités mettent particulièrement l'accent sur l'enseignement supérieur, en raison de son importance pour le développement des sociétés modernes et du rôle clé qu'il joue dans le développement social, culturel et économique.
La Commission européenne met en œuvre divers programmes de coopération internationale pour l'enseignement supérieur et la formation:
Le programme EFTLV se découpe en plusieurs sous-programmes et actions. Ceux qui concernent l'enseignement supérieur sont à télécharger ici.
Dans les prochains jours la Commission Européenne lancera les appels d'offres pour Alfa et ceux qui manquent de la coopération avec les pays industrialisées.
Contact
Donato Lorubio,
Chargée de mission aide au montage de projets internationaux
Par courriel
Du 6 au 11 juin 2011, dans cadre du programme Erasmus, l'Université d'Erlangen-Nuremberg (FAU) propose au personnel administratif des universités partenaires une mobilité administrative d'une semaine dans son établissement.
L'occasion pour les participants d'échanger leurs expériences et d'acquérir des compétences pertinentes pour leur pratique professionnelle.
Inscriptions jusqu'au 31 mars 2011
Plus d'informations
Contact par courriel
Envoyez nous vos informations à lactu@unistra.fr avant le 26 janvier à midi pour une parution le 28 janvier.
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